Ciné : Freaks, Exercices monstrueux !

Du monstrueux, Georges Canguilhem écrit ceci : « Il faut réserver aux seuls êtres organiques la qualification de monstres. Il n’y a pas de monstre minéral. Il n’y a pas de montre mécanique. Ce qui n’a pas de règle de cohésion interne, ce dont la forme et les dimensions ne présentent pas d’écarts oscillant de part et d’autre d’un module [comprendre : d’une norme ou d’un modèle], cela ne peut être dit monstrueux. On dira d’un rocher qu’il est énorme, mais non d’une montagne qu’elle est monstrueuse […] »[citation extraite de « La monstruosité et le monstrueux » in La Connaissance de la vie, Librairie Philosophique Vrin, 1965, p. 171]

Dans le prolongement de cette proposition de Canguilhem, et en analysant précisément quelques exemples puisés dans le film FREAKS, vous vous interrogerez sur la dimension monstrueuse des personnages, la première question à se poser étant : quel(s) écart(s) caractérise(nt) le corps monstrueux, vis-à-vis de quelle norme ?


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