De la liberté de penser, Fichte

Fichte 1762-1814
– Penseur Allemand qui soutient la Révolution Française, il était professeur de philosophie. Il représente le courant de l’idéalisme Allemand. Dans ce discours, il présente une véritable réforme de l’éducation. Il part de l’idée selon laquelle l’Homme n’est pas mauvais par nature, il a une disposition à aimer et vouloir le bien, mais l’Homme n’est pas non plus bon. Il lui faut pour arriver à la moralité un véritable travail sur lui même. C’est la raison d’être, la destination de son existence. L’Homme est pour Fichte perfectible (= il n’est pas parfait mais il peut le devenir) non seulement pour l’individus mais aussi pour une nation. Il critique l’ancienne éducation qui a consisté à ne donner que des préceptes de moralités. Au contraire la nouvelle éducation devra former des individus pour la vie réelle et leur donner cette loi fondammentale de notre être : suivre la voie de la conscience qui consiste à vouloir ou ne pas vouloir » librement de son propre mouvement sans aucune contrainte », cette liberté s’bptient, s’éduque et n’est jamais spontannée. Il faut donc que l’éducation exorte l’élève à la pratiquer. (=Il faut apprendre à devenir libre)
– Adresse aux peuples le premier argument de l’auteur est de montrer l’affranchissement des peuples relativement à la religion. Il dénonce comme de la barbarie la soumission aux croyances:
-Un peuple considéré comme du bétail c’est à dire sans aucune humanité
-un peuple devenu le moyen pour transmettre les vices de quelques uns
-Un peuple sacrifié au sens propre du terme puisqu’il parle de la viande de boucherie
-Un peuple réduit à n’être qu’un ovjet dont le propriétaire serait Dieu.

Cette asservissement a d’autant plus de force qu’il est justifié au nom d’un droit divin. Cette asservissement tient aussi à la complaisance ou à la naïveté, à l’ignorance des peuples eux mêmes. Cette servitude est à la fois entretenue, comme chez Kant par des tuteurs, par des appôtres qui se plaisent à abêtir leurs esclaves et par la complésance de ceux qui se soumettent. Il en appelle donc par son adresse initiale à une prise de conscience de la servitude. Pour lui, l’activité de penser personelle et spontanée des individus est la condition pour qu’une société asservie puisse se libérer.
Dans une deuxième partie Fichte va au delà de la description de la servitude en montrant que les tuteurs de ce bétail abêtit se passe également de tout discours, de toutes justification. En effet, il n’est pas nécéssaire de justifier la force, la violence il suffit d’avoir obtenu la complaisance de ceux que l’on veux abêtir. Il suffit de les empêcher de raisonner, de comprendre pourquoi ils sont soumis au plus fort, il suffit d’évoquer le nom de Dieu comme volonté absolue pour que chacun se plie à cette volonté. Ce que dénonce Fichte c’est cette forme de religion qui empêche les hommes de penser, de même elle empêche les hommes d’entrer dans la moralité et de progresser vers la liberté.