IEP 2011 2012 programme

IEP CHAR programme des  séances de questions

contemporaines / PHILOSOPHIE

La religion et le sport (2012)

Mercredi 1° février : Méthodologie de la dissertation au concours IEP. Présentation des problématiques philosophiques des deux thèmes.

Mercredi 8 février : La religion

  1. L’origine commune de la religion : le sacré

« Quel que soit le contexte historique dans lequel il est plongé, l’homme religieux croit toujours qu’il existe une réalité absolue, le sacré, qui transcende ce monde –ci, mais qui s’y manifeste et, de ce fait, le sanctifie le rend réel » Mircea Eliade

Attitude de l’homo religiosus par delà les croyances et les pratiques

  • Existence du sacré / profane
  • Croyance en un absolu vénération et terreur

 

  1. L’unité du groupe social

Croyance et rites d’une collectivité et non individus isolés

  • Ekklesia =assemblée, Église = membres unis par des croyances communes exprimées par des pratiques communes. Pas de religion sans Église (pas au sens de l’Église catholique pyramidale avec un clergé séparé des la communauté des croyants)
  • La religion comme fait social exprimé par l’Église signifie que la communauté religieuse précède et détermine les croyances et les pratiques des individus (on entre dans la communauté)
  • Existence d’un culte ritualisé, codifié, commun (approche sociologique)

Mercredi 15 février : la religion, suite

  1. La religion est le culte

  • L’idolâtrie consiste à confondre le culte des symboles de présence de l’absolu et ce dont ils sont le symbole (les objets sacrés ne sont pas l’absolu)
  • Le culte peut être intime et personnel (la piété) et ou ritualisé, codifié et social
  • Le culte qui consiste à plaire aux dieux, par les prières, les sacrifices, les pèlerinages, a pour corollaire la superstition. Elle est critiqué par la religion car elle implique les faveurs de Dieu ou des dieux pour combler des désirs égoïstes contraires au recueillement.
  • Les origines psychologiques de la superstition sont d’après Spinoza liées à notre ignorance de la nature et à notre impuissance d’agir sur la nature (« l’homme n’est pas un empire dans un empire »)

 

  1. Religiosité, religion et faits religieux

  • Les croyances religieuses sans religion (par exemple théisme et déisme) sont possibles en dehors d’un culte ritualisé dans unes Église
  • Le « désenchantement du monde » est aujourd’hui issu des progrès de la connaissance de la nature, il exprime des croyances religieuses sans religion, sans lieu et espace sacrés, sans phénomènes surnaturels ni sacralisation des textes religieux inscrits dans l’histoire (exégèse et interprétations rationnelles).
  • Rousseau, la religion naturelle (Profession de foi du vicaire savoyard in EMILE) «Les plus grandes idées de la Divinité nous viennent par la raison seule. Voyez le spectacle de la nature, écoutez la voix intérieure. Dieu n’a-t-il pas tout dit à nos yeux, à notre conscience, à notre jugement ? Qu’est-ce que les hommes nous diront de plus ? Leurs révélations ne font que dégrader Dieu, en lui donnant les passions humaines. » « Ne confondons point le cérémonial de la religion avec la religion. Le culte que Dieu demande est celui du coeur ; et celui-là, quand il est sincère, est toujours uniforme. »
  • La religiosité se distingue de la religion au sens où le sacré se déplace vers des objets ou des valeurs que l’on considère merveilleux et terrifiants, sublimes. Cette religiosité peut s’appliquer aux cultes relatifs à la vie, au progrès, à l’humanité, tout ce que l’on considère comme sacré et qui fonde des idées morales et politique (écologie, bioéthique)
  1. Religion et croyances, religion et foi

  • Théologie et philosophie : le rapport à la vérité.
  • La foi religieuse : Croire que, croire quelqu’un et croire en
  • Qu’est-ce que la métaphysique ? L’idée de Dieu (Aristote, Kant)
  • Les raisons de croire. Saint Thomas, Averroés et le pari de Pascal
  1. Critique de la religion

  • Critique des institutions, morale et politique
  • Critique des doctrines, soit des religions révélées au nom des religions naturelles, soit l’athéisme contre toute croyance
  • Critique des religions comme mauvaise réponse à la question du sens de la vie, la croyance comme illusion, comme réponse aux questions psychologiques, sociales, politiques. Freud, Marx et Nietzsche

 

Mercredi 22 février : Le sport

 

 

 

 

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