Ciné : Présumé coupable- Le film

 

CLIQUEZ SUR L’AFFICHE

  • Réalisé par : Vincent Garenq
  • Avec : Philippe Torreton , Noémie Lvovsky , Wladimir Yordanoff … > Tout le casting
  • Durée : 1h42min
  • Pays de production : france
  • Titre original : Presume coupable
  • Distributeur : Mars Distribution
  • Synopsis :Le film raconte le calvaire d’Alain Marécaux – « l’huissier » de l’affaire d’Outreau – arrêté en 2001 ainsi que sa femme pour d’horribles actes de pédophilies qu’ils n’ont jamais commis. C’est l’histoire de la descente en enfer d’un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l’histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.

EXPLOITATION PHILOSOPHIQUE DU FILM :

  1. En lisant le mythe de la caverne, vous aviez à l’esprit un rapprochement entre cinéma et philosophie que Platon était loin de formuler. Le cinéaste est celui qui fabrique des images et des sons biens sensibles quand le philosophe s’éloigne douloureusement de la caverne vers des concepts et des Idées invisibles et abstraites. Lorsque le cinéma nait au XIX° siècle, la méfiance philosophique persiste envers les images de ce divertissement populaire. Ce jeune art de l’image et du mouvement ne semble guère intéresser ceux qui fabriquent des concepts jusqu’à ce que quelques philosophes des marges prennent place dans ces cavernes modernes que sont les salles d’art et d’essai aussi bien que de multiplexes.
  2. Il s’agit de confronter les images du cinéma aux concepts ancestraux de la philosophie. Un concept philosophique (ici nous prendrons la justice) peut-il aider à voir un film ? Un film peut-il rendre plus clair un concept philosophique ?

 

 SÉANCE MERCREDI 19 OCTOBRE à 8 heures 30

 METTRE EN PLACE UNE CULTURE CINEMATOGRAPHIQUE en citant d’autres films traitant du même sujet, par exemple un grand classique de Alfred Hitchcock :

 


Le Faux Coupable
(The Wrong Man)
de Alfred Hitchcock avec Henry Fonda, Vera Miles, Anthony Quayle
USA-1956-1h45-VOST

Alors qu’il se rend au siège de sa compagnie d’assurances afin de demander un prêt pour offrir des soins dentaires à sa femme, Manny Balestrero est identifié. La réceptionniste est formelle : c’est lui qui a attaqué la banque il y a quelque temps. Pourtant, Manny est un modeste musicien qui n’aspire qu’à un peu de bonheur avec sa femme Rose et leurs deux enfants. Celle-ci ne supportera pas de voir son mari, le plus honnête des hommes, traîné dans la boue. Manny croit longtemps à une erreur sans conséquences, mais il s’engage dans une longue bataille contre la justice aveugle…

« Un classique. Une illustration des drames provoqués par de faux témoignages. »

 

Un article très intéressant   en version électronique  La justice « témoin de soi » : l’affaire d’Outreau dans l’œil de Montaigne de François Roussel

Laisser un commentaire