« Ses yeux d’écrevisse, sa bouche lippue, sa bedaine… »

La figure du père de la philosophie apparaît comme inquiétante et repoussante ! Socrate !

Le philosophe, qui n’a pas bonne mine, est décrit par ses contemporains eux-mêmes (Aristophane, Xénophon, Platon), comme un monstre, un démon, un silène-moitié animal moitié humain qui formait le cortège de Dionysos. C’est le Socrate du Banquet de Platon, qu’Alcibiade compare à ces masques bouffons et impudents des boutiques de sculpteurs.

Plus tard, c’est Nietzsche qui le décrit dans toute sa laideur : « Il est significatif que Socrate ait été le premier Grec illustre qui ait été laid » . Socrate se présente masqué « Tout en lui est dissimulé,  retors, souterrain » écrit Nietzsche, Socrate feint l’ignorance, il passe son temps à faire le naïf, c’est sa méthode qu’il applique à ses choix même de vie en décidant de ne rien écrire, de rester caché ou simple apparence dans l’histoire ds idées.

Éternel questionneur, il amenait ses interlocuteurs à se contredire eux-mêmes et à reconnaitre leur propre ignorance. Il nous laisse une méthode, l’ironie, le questionnement, illustrée par les fameux dialogues, discours raisonné d’interrogations et d’argumentations.

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