La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie « demain »1) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate…
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Est-ce bien sérieux au point d’en relever un intérêt philosophique et d’écrire un essai sur ce thème qui passe pour futile et trop actuel pour qu’on s’y attarde… C’est ce que fait John Perry, un nom qui ne vous dira pas grand-chose, à moins que vous soyez familier de la pensée anglo-saxonne et des questions de philosophie du langage et de l’esprit. Et encore, presque aucun des travaux qui ont fait de John Perry (1943) un universitaire renommé n’est disponible en français.
Écoutez l’émission que lui consacre le journal de la philosophie :
http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-philosophie-la-procrastination-2012-09-18
Pour commencer je vous demande de conjuguer à l’ imparfait du subjonctif le verbe du premier groupe « procrastiner ». Je ne vous demande pas le futur « demain je procrastinerai », c’ est ,dit en moins savant, « demain on rase gratis ». Mais trêve de plaisanteries, y a-t-il des professeurs procrastinateurs quand il s’ agit de vous interroger?. On peut dire aussi » il ne faut pas faire le jour même ce que l’on peut remettre au lendemain ». Je me suis fait remonter les bretelles par mon père le célèbre Métamo1 qui disait « il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’ on peut faire le jour même ». Les temps changent. Tout fout le camp, paradoxe à l’ époque de l’ automobile et des radars ou l’ on communique avec la terre entière en un clic. Mais attention tout va nous revenir en pleine poire…