Les grands courants de la pensée philosophique.

Les grands courants de la pensée philosophique.

  1. La philosophie antique.

À l’origine de la philosophie, c’est Socrate, l’homme qui n’a rien écrit, qui créé une forme de dialogue contre les sophistes. Platon, son disciple, va plus loin dans la recherche de la vérité, de la justice ou de la beauté en affirmant un monde des idées seules réelles et opposées au monde sensible.

Son élève, Aristote veut constituer une totalisation des savoirs : la physique, étude de la nature et du vivant, la cosmologie et la logique. À coté de ces sciences objectives, il écrit une métaphysique comme science de l’être en tant qu’être.

Le scepticisme est fondé par Pyrrhon et a pour but de suspendre son jugement c’est à dire de douter et de se plaire dans ce doute qui ne conduit à aucune affirmation ni à aucune négation.

Pour les Stoïciens, l’univers est organisé selon une raison universelle ; chaque individu en est une parcelle. Ils affirment que dans le monde règne une nécessité absolue qui ne dépend pas de nous. « La liberté consiste à vouloir que les choses arrivent non comme il te plait mais comme elles arrivent » Epictète. Atteindre le bonheur, ce n’est pas accepter la fatalité mais comprendre par la raison individuelle que ce qui arrive dépasse notre pouvoir et est en cohérence avec la raison universelle.

Épicure est un lointain disciple des atomistes (Démocrite) qui affirmaient que dans la nature il n’y a que des atomes et du vide. Or vivre dans le plaisir c’est comprendre cette nature matérielle pour échapper aux souffrances physiques comme aux troubles de l’âme. Pour atteindre le bonheur, il faut se détacher des quatre craintes majeures de l’homme : la crainte des dieux, la crainte de la mort, la crainte de la souffrance et les troubles de l’âme.

  1. Philosophie classique.

À l’époque de Galilée et de Descartes, la science et la philosophie sont inséparables pour former des connaissances indépendantes de l’expérience sensible. C’est le rationalisme qui permet aux philosophes de déduire les règles de la pensée avec un nécessité démonstrative. Ainsi, pour Descartes, Spinoza ou Leibniz, nous avons en nous des idées vraies.

À l’opposé du rationalisme, certains penseurs empiristes affirment que l’esprit est comme une table rase que l’expérience vient remplir progressivement . Les empiristes tels Locke, Berkeley affirment qu’il n’y a pas d’idées abstraites mais que les lois de la nature sont induites par la répétition d’expériences et constituent des généralités.

C’est l’époque des Lumières qui permet à Kant de fonder une philosophie critique et de poser 4 questions essentielles : Que puis je savoir ? Que dois je faire ? Que m’est-il permis d’espérer ? Qu’est ce que l’homme ? Ces réponses permettent d’examiner les limites de l’esprit humain et de montrer qu’il ne peut connaître que ce qui est objet d’une expérience possible. Pour le reste, l’esprit peut toujours penser, supposer, espérer légitimement, ce qui ne relève pas de la science mais d’une métaphysique dans les limites de la simple raison.

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