Augustine

Au cinéma UTOPIA mardi 11 décembre à 9 heures 30

Terminale S1 à suivre dans les pages

Synopsis

Paris, hiver 1885.

A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie.

Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.

 

I Charcot à la Salpêtrière : un précurseur de la psychanalyse ?

Notions : théorie et expérience ; le vivant

1/ L’héritage positiviste et la méthode expérimentale : chercher à comprendre l’hystérie comme une pathologie

2/ L’héritage d’une conception mécaniste du corps et ses impasses pour comprendre l’hystérie

3/ L’ambiguïté éthique des méthodes expérimentales de Charcot

4/ De Charcot à Freud : de l’explication physiologique à l’explication psychanalytique

II Charcot et Augustine : une « dialectique » du désir et de la raison ?

Notions : le désir ; la culture ; autrui ; le sujet

1/ Malaise dans la culture : Augustine victime de son époque ?

2/ Les rapports de force entre Augustine et Charcot

article

 

La religieuse

Mardi 2 avril, classe TSTLC Cinéma UTOPIA
ATTENTION la SÉANCE est à 9 heures !
Un film de Guillaume Nicloux d’après l’œuvre de Denis Diderot
Avec : Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Françoise Lebrun, Lou Castel…
Pays : France, Allemagne, Belgique / Durée : 1H54
Synopsis : XVIIIème siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu’elle aspire à vivre dans « le monde ». Au couvent, elle est confrontée
à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes,
cruelles ou un peu trop aimantes… La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté
Texte de Denis Diderot,
La Religieuse
Voilà l’effet de la retraite. L’homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s’élèveront dans son cœur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage. Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce ; dans un cloître, où l’idée de nécessité se joint à celle de servitude, c’est pis encore. On sort d’une forêt, on ne sort plus d’un cloître ; on est libre dans la forêt, on est esclave dans le cloître. Il faut peut-être plus de force d’âme encore pour résister à la solitude qu’à la misère ; la misère avilit, la retraite déprave. Vaut-il mieux vivre dans l’abjection que dans la folie ? C’est ce que je n’oserais décider ; mais il faut éviter l’une et l’autre.

Folio Classique p. 196

A bout de course

Cinéma UTOPIA MERCREDI 30 janvier à 9 heures 15

Danny, jeune homme de 17 ans, est le fils d’anciens militants contre la guerre du Vietnam. Ses parents Annie et Arthur Pope organiserent un attentat a la bombe contre une fabrique de napalm. Un gardien mourut lors de l’explosion. Depuis, les Pope sont en fuite. Danny vit assez mal cette situation de mensonge et de dissimulation. Mais tout va basculer lors de sa rencontre avec Lorne Philips, la fille de son professeur de musique.

À bout de course (Running on Empty)
États-Unis, 1988
Réalisation : Sidney Lumet
Scénario : Naomi Foner
Directeur
de la photographie : Gerry Fischer
Montage : Andrew Mondshein
Musique : Tony Mottola, James Taylor
Producteurs : Griffin Dunne, Amy Robinson
Producteurs
excécutifs : Noami Foner, Burtt Harris
Distribution (2009) : Splendor films
Durée : 1 h 55
Format : 35 mm, couleurs, 1:1,85
Sortie française : 26 octobre 1998
(ressortie le 22 avril 2009)
Interprétation
Danny Pope : River Phoenix
Annie Pope : Christine Lahti
Arthur Pope : Judd Hirsch
Harry Pope : Jonas Abry
Lorna Phillips : Martha Plimpton
M. Phillips : Ed Crowley
Gus Winant : L. M. Kit Carson

La soif du mal

Terminale L. Nous irons à l’Utopia mercredi 28 novembre, séance à 10 heures

dans le cadre du dispositif lycéens au cinéma

http://www.youtube.com/watch?v=sZ8YWB-L54Q

Deux thèmes seront privilégiés pour l’analyse philosophique de ce film :

Le pays de la Liberté? est-il un ?État policier ?

Existe-t-il une Justice en soi, indépendamment de la Loi ?

César doit mourir

Théâtre de la prison de Rebibbia. La représentation de « Jules César » de Shakespeare s’achève sous les applaudissements. Les lumières s’éteignent sur les acteurs redevenus des détenus. Ils sont escortés et enfermés dans leur cellule.
Mais qui sont ces acteurs d’un jour ? Pour quelle faute ont-ils été condamnés et comment ont-ils vécu cette expérience de création artistique en commun ? Inquiétudes, jeu, espérances…
Le ?lm suit l’élaboration de la pièce, depuis les essais et la découverte du texte, jusqu’à
la représentation ?nale.
De retour dans sa cellule, « Cassius », prisonnier depuis de nombreuses années, cherche du regard la caméra et nous dit : « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison. »

Nous irons au cinéma lundi 19 novembre, le film commence à 10 heures, aucun retard toléré…

Classes TL et TSTLC

« Un rire n’est pas une chose à négliger. »

http://youtu.be/FtRAHclqdys

 

« A laugh is nothing to be sneezed at », réplique de Greenberg (Felix Bressart) dans To Be or Not to Be.

Synopsis

Varsovie, 1939. La troupe du théâtre Polski, dont les vedettes sont Joseph et Maria Tura, répète une pièce politique, Gestapo, et le soir joue Hamlet. L’idylle naissante entre le lieutenant Sobinski et Maria s’interrompt lorsque l’Allemagne envahit la Pologne. En ruines, Varsovie vit sous la terreur du colonel Ehrhardt et de la Gestapo. De Londres où il a rejoint la Royal Air Force, Sobinski est renvoyé en Pologne pour tenter d’empêcher le professeur Siletsky, espion à la solde des nazis, de leur livrer une liste de noms qui mettrait la Résistance en péril. Celle-ci ne pouvant intervenir à temps, c’est la troupe de théâtre qui va devoir agir. Les Tura et leurs camarades, mettant à profit les uniformes nazis de la pièce Gestapo, font ce qu’il savent faire le mieux – jouer et représenter – pour mettre Siletsky hors d’état de nuire et berner le colonel Ehrhardt. Au terme de vertigineuses péripéties, toute la troupe parviendra à s’envoler pour la Grande-Bretagne, où elle pourra de nouveau jouer Hamlet.

 

LUNDI SÉANCE pour les terminale L à 8 heures 45, cinéma Utopia

Cf. questionnaire dans les pages…

Lundi au cinéma

LUNDI 22 novembre au cinéma Utopia à 9 heures

Nous irons voir La Vénus noire, le dernier film d’Abdellatif Kechiche, qui raconte l’histoire de la sud-africaine Saartjie Baartman, “la négresse au gros cul” comme certains la qualifiaient à l’époque.

Au début du XIXème siècle, cette servante est emmenée en Europe et devient un objet de foire en raison de ses attributs physiques proéminents. Certains qui  se disent « scientifiques » utilisent sa présence pour théoriser l’infériorité de la “race noire”.

Lorsqu’elle meurt à seulement 25 ans, ses organes génitaux et son cerveau sont placés dans des bocaux de formol, et son squelette et le moulage de son corps sont exposés au musée de l’Homme à Paris.

C’est seulement en 2002 que la France accepte de rendre la dépouille de Saartjie Baartman à l’Afrique du Sud, concluant ainsi un long imbroglio juridique et diplomatique.

Remise du moulage et de la dépouille de Saartjie Baartman en 2002

La remise de la dépouille et du moulage du corps de Saartjie Baartman en 2002 à l’Afrique du Sud par les autorités françaises

Vénus noire dérange en interpellant la nature des regards des spectateurs. Le réalisateur confirme que ce film n’a pas été fait pour être agréable.

En Afrique du Sud, Saartjie Baartman est considérée aujourd’hui comme l’un des symboles de l’humiliation subie par les Noirs pendant la colonisation. Lors de l’affaire de l’athlète Caster Semenya, son nom a aussi été rappelé pour mettre en cause les “impérialistes” occidentaux. Elle sert aussi de porte-étendard aux Khoïsans, le premier peuple ayant habité la région, qui souffrent encore à l’heure actuelle de discriminations.

Ce film nous permettra d’aborder la notion du programme NATURE et CULTURE, mais aussi L’HISTOIRE, le DROIT et la LIBERTÉ.

A suivre…

Prochainement sur nos écrans

Un bonimenteur présente des phénomènes de foire ; il s’approche d’un box
et conte la destinée de la créature qui s’y tient. Flash-back. Hans et Frieda, un
couple de nains du cirque de Madame Tetrallini, assiste au spectacle. Hans est
fasciné par Cleopatra, la trapéziste ; il n’aura désormais qu’un souhait : la
conquérir. De son côté, Cleopatra s’éprend d’Hercules, l’athlète. La vie du
cirque suit son cours : les soeurs siamoises s’apprêtent à se marier, la femme
à barbe accouche d’une fille, Phroso le clown élabore de nouveaux tours…
Apprenant la fortune de Hans, Cleopatra décide de l’épouser. Durant le repas
de noces, la trapéziste et l’athlète empoisonnent le nain et l’humilient avant
d’insulter l’ensemble des phénomènes. Ces derniers décident d’intervenir.

à suivre…

LYCEENS AU CINEMA